La quatrième année de la formation de Paysagiste DPLG (DPLG4)
POST-MASTER
Pré-professionalisation
La quatrième année de la formation de Paysagiste DPLG est commune à Versailles et à Marseille.
Une année professionnalisante
Lors des trois premières années, les étudiants se concentrent sur l'apprentissage de la pratique du projet de paysage et sur l'acquisition des connaissances et méthodes indispensables à son élaboration. La quatrième année a pour objectif de les préparer à l'exercice du métier et de les placer au coeur des débats de la profession.
Pour prétendre au titre de Paysagiste DPLG, les étudiants doivent justifier de leurs compétences à travers deux travaux menés simultanément : un atelier pédagogique régional (APR) et un travail personnel de fin d'études (TPFE) .Le voyage d'études
Le voyage d'études (quatre jours) constitue la première étape du programme de la 4e année. Il présente plusieurs atouts majeurs en termes de culture de projets à explorer et de villes références à saisir. Selon les destinations convenues, une thématique générale est fixée avec un programme déterminé en fonction des enjeux liés à la maîtrise d'oeuvre et à la maîtrise d'ouvrage de chaque métropole (Bordeaux, Strasbourg et Freiburg, Lyon et ses environs, etc.) et surtout en rapport avec les thématiques des APR et des TPFE.Le voyage d'études offre de multiples opportunités :
- rencontrer des acteurs professionnels variés (aménageurs, décideurs politiques, gestionnaires de territoires, associations, artistes, etc.) ;
- tirer profit de leurs différentes pratiques opérationnelles ;
- comprendre les stratégies de développement des villes en visitant des projets en milieu urbain ou rural et en déployant différents modes de déplacement (bus, bateau, tramway, à pied, à vélo).
- cerner les domaines d'intervention du paysagiste sur différentes échelles du territoire ;
- dresser un bilan critique des ces interventions ;
- de se construire un positionnement personnel.
L'atelier pédagogique régional (APR)
Parallèlement au TPFE, par groupes de trois et accompagnés par un professionnel du paysage enseignant à l’ENSP, les étudiants travaillent pendant environ un semestre sur une demande sociale et des problématiques réelles formulées par une institution publique ou une grande entreprise. Les équipes d’étudiants cherchent à comprendre et orienter l’évolution d’un paysage. L’atelier alterne les périodes de présence sur le terrain et de travail dirigé à l’école. Un comité de suivi –mis en place par le partenaire extérieur– accompagne l’avancement des travaux.Le travail personnel de fin d'études
Le sujet du travail personnel de fin d'études (TPFE), développé de façon individuelle, est laissé au choix de l’étudiant. Le TPFE doit être compris comme une proposition d’évolution d’un territoire. À travers cet exercice, l’étudiant doit faire preuve de ses capacités de concepteur dans le cadre d’un projet de paysage. Le TPFE est soutenu publiquement en juillet, fin de l’année universitaire. Il constitue une véritable contribution à l’art des paysages.Séminaires et colloques
Durant cette quatrième année menée dans le cadre d'une unité d'enseignement et de recherche de troisième cycle, les champs de connaissance théoriques sont développés sous forme de séminaires et de colloques faisant intervenir un ensemble de personnalités et d'experts. Les sujets proposés permettent d'enrichir les différentes thématiques d'APR et de TPFE. Ainsi, les étudiants bénéficient de :
- 6 journées de colloques en relation directe avec les sujets de TPFE ou d'APR de l'année (à Versailles et Marseille) ;
- Un séminaire philosophique de cinq jours pour permettre à chaque étudiant de poser avec rigueur les termes de la problématique de son TPFE ;
- Un séminaire de deux fois trois journées pour approcher les spécificités des échanges entre maîtrise d'ouvrage et maîtrise d'œuvre dans le domaine de la réalisation des études et projets de paysage ;
- Des cours de communication pour les aider à partager leurs projets avec leurs partenaires et interlocuteurs.